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Olivier Ferrari : Achevons notre système de sécurité sociale en Suisse et osons être fier de ce qui a été réalisé à ce jour.

La Suisse dispose d’un système de prévoyance avec le 1er pilier de la responsabilité de l’État, le 2ème pilier de la responsabilité de l’entreprise, le 3ème pilier de la responsabilité individuelle. Si ceux-ci couvrent des prestations pour des durées de cotisations complètes, il est indispensable de finaliser la stabilité de l’édifice social suisse par un 4ème pilier, de la responsabilité de l’économie. Celui-ci doit permettre d’offrir une couverture d’un niveau social réel pour tous ceux qui ont des couvertures insuffisantes pour de multiples raisons structurelles, dont celle principale de représenter un apport non négligeable au développement économique du pays tant hier, qu’aujourd’hui et pour les prochaines décennies. Son financement pourrait être assuré par une attribution constitutionnelle, en rapport aux bénéfices de la Banque Nationale Suisse, soit totalement en congruence avec l’économie et son évolution positive à moyen et long terme et par les contributions des prestations complémentaires. Un système de distribution qui serait couvert par la capitalisation de cette contribution constitutionnelle des bénéfices pour la partie de capitalisation et une substitution des prestations complémentaires qui se doivent d’être acquise de droit. Ceci permettrait de mettre fin au régime des dites prestations complémentaires, qui ne sont plus digne d’un état social, car elles doivent encore être quémandées.

• Un débat que notre CEO a ouvert lors de ce Salon de la Prévoyance Professionnelle et qui finaliserait la construction d’une « maison sociale » avec ces quatre angles sécurisant une construction durable.

Une approche qui permet d’appréhender un futur désirable sans de laisser pour compte. Une réponse à l’important baby-boom qui va arriver et à l’afflux continu de collaborateurs externes à la Suisse pour soutenir son développement économique.