publié le mardi 18 nov. 2014
Magazine: Swiss Global Finance
À la recherche du rendement perdu - Édition Automne 2014
Un titre qui à lui seul exprime, d’une part, le désarroi
des investisseurs qui ne peuvent plus réaliser des performances comparables historiquement et, d’autre part, l’impuissance des gestionnaires de fortune à trouver des solutions d’investissement permettant de compenser la baisse généralisée de rentabilité de tout type de placement et de répondre aux attentes des clients.
Le premier fautif, c’est une inflation qui se fait désirer et dont le niveau atteint impacte négativement les rendements directs obligataires. Et ce, bien que la performance de ces mêmes investissements ait été toute aussi exceptionnelle au cours de ces dernières années, plus spécifiquement pour les emprunts obligataires en CHF. Les gérants institutionnels regrettent le temps où les dispositions légales permettaient de garder une obligation à son prix d’achat dans une stratégie « buy & hold ». Il y aurait encore des coupons à près de 3% de rendement direct. Alors même que le « court termisme » induit par la dernière révision de la LPP a fait que les positions en obligations suisses ont rapporté de substantiels gains en capitaux qui ont permis de compenser le manque de financement des prestations promises par des cotisations insuffisantes.
(...)
Le monde a changé, les attentes des investisseurs sont toujours identiques, mais les potentialités ne sont plus les mêmes.
Il est traité dans cette édition du magazine de différentes approches pour réaliser un rendement et non « le » rendement attendu. Sortir du schéma classique « actions – obligations – immobilier suisse », ce n’est pas prendre plus de risque, mais bien intégrer l’évolution de l’économie et de ses besoins en investissement. Ne serait-ce que de parler de microfinance, infrastructure, investissement durable pour retrouver un temps patient, un temps industriel et pas uniquement financier.
Parution n. 10 - 96 pages
Novembre 2014
Le premier fautif, c’est une inflation qui se fait désirer et dont le niveau atteint impacte négativement les rendements directs obligataires. Et ce, bien que la performance de ces mêmes investissements ait été toute aussi exceptionnelle au cours de ces dernières années, plus spécifiquement pour les emprunts obligataires en CHF. Les gérants institutionnels regrettent le temps où les dispositions légales permettaient de garder une obligation à son prix d’achat dans une stratégie « buy & hold ». Il y aurait encore des coupons à près de 3% de rendement direct. Alors même que le « court termisme » induit par la dernière révision de la LPP a fait que les positions en obligations suisses ont rapporté de substantiels gains en capitaux qui ont permis de compenser le manque de financement des prestations promises par des cotisations insuffisantes.
(...)
Le monde a changé, les attentes des investisseurs sont toujours identiques, mais les potentialités ne sont plus les mêmes.
Il est traité dans cette édition du magazine de différentes approches pour réaliser un rendement et non « le » rendement attendu. Sortir du schéma classique « actions – obligations – immobilier suisse », ce n’est pas prendre plus de risque, mais bien intégrer l’évolution de l’économie et de ses besoins en investissement. Ne serait-ce que de parler de microfinance, infrastructure, investissement durable pour retrouver un temps patient, un temps industriel et pas uniquement financier.
Parution n. 10 - 96 pages
Novembre 2014