Convictions

Les limites de Keynes!

L’injection d’argent par les gouvernements dans l’économie doit stimuler la production, permettre le plein emploi et soutenir la demande, en particulier leurs propres dépenses, pour compenser le manque de vitalité du privé.

Favoriser des projets de développements nouveaux, soutenir des familles démunies voire agir sur la réduction d’impôts, sont autant de leviers qui nécessitent des moyens ne devant pas mettre en péril la pérennité de l’État.

Un défaut marquant de la société économique actuelle est son incapacité à garantir le plein emploi, de même qu’une distribution désordonnée et peu équitable des richesses et des revenus. L’interventionnisme de l’État par la dépense ne peut franchir la barrière de sa pérennité financière sans se mettre en danger.

Le modèle de la théorie économique a prévalu dans son fondement au cours d’une période ou la population mondiale venait à peine de dépasser le milliard, la globalisation n’était même pas une vue de l’esprit. Les capacités financières de l’État étaient illimitées tant l’espace à conquérir était vaste.

Aujourd’hui, l’État est engagé sur plusieurs fronts, soit son propre fonctionnement, le soutien au développement économique, l’accroissement exponentiel des nouveaux retraités, les charges sociales liées à la santé et au chômage, la recherche et le développement et la formation. Sans compter que la crise de 2008 a réduit sa capacité au moment même où la croissance économique subit une mutation fondamentale puisque elle doit répondre à un modèle d’un monde qui est maintenant globalisé.

Cette situation de finalité du développement de croissance exponentielle globale et sur tous les fronts conduit aux limites du modèle de Keynes.

Le modèle coopératif peut garantir un développement ordonné, moins volatil et plus pragmatique en termes de gouvernance.


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