Dernier Propos

publié le lundi 10 mars 2014

Croissance quantitative ou croissance qualitative?

La croissance, dans sa définition de création de richesses, est mise à mal au début de ce 21ème siècle. Elle a créé, au cours des deux siècles passés, une grande prospérité matérielle et financière pour les pays développés, respectivement nouvellement développés. Parallèlement, l’accroissement de la population dans les pays « pauvres » a conduit à un déséquilibre des classes sociales.

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Les influences géopolitiques ont conduit à amplifier une lutte des classes en créant une forte immigration entre les pays du nord et du sud, respectivement pays «pauvres» et pays «riches».

Force est de constater que plus un pays se développe, moins il enregistre de naissances indigènes. La dénatalité citoyenne se compense par une forte immigration, principalement en provenance de régions défavorisées. Dans le même mouvement d’évolution, les emplois à faibles revenus, ainsi qu’avec une forte pénibilité, sont transférés de la population résidente d’origine au profit de cette immigration devenue indispensable au fonctionnement du système et, plus encline à accepter une rémunération moindre.

Est-ce le système qui est erroné ou notre manière de concevoir le développement?

Nous sommes confrontés à la logique d’abandonner le modèle de production quantitative qui fournit actuellement, sous le couvert de la libre entreprise et de la libre concurrence, parfois jusqu’à «dix» biens de consommation offerts pour «un» demandé...

"(…) une croissance telle que réalisée au cours des deux derniers siècles, (…), n’est plus possible."

"Miser sur une approche de développement de croissance qualitative permettra également de créer des capacités de production dans tout ce qui touche le développement durable(…)."



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