Dernier Propos

publié le mercredi 03 fév. 2016

Réenchanter notre futur en accueillant notre présent

Réenchanter notre futur en accueillant notre présent! Un oxymore dont la portée est symptomatique de la perte de vision que nous avons de nous-mêmes. Voici quelques mois que je ne suis plus intervenu par un de mes propos que je souhaite toujours porteur de dynamisme et d’ataraxie.

Mon postulat est que l’on ne lutte pas contre la marche exploratrice de l’être humain dans le développement économique; il convient de le considérer en intégrant le facteur environnemental et inversement.

Notre avenir est plein de promesses positives

Mon propos du moment sera un voyage d’un présent pas si lointain que vous avez peut-être découvert en consultant mon site Internet.

Pour le premier pas pour un réenchantement, je me reporte à ma publication «To bee or not to bee… for a new paradigm» (ISBN 978-2-9701072-0-0) - qui est le teaser d’un projet plus ambitieux, mais qui est aussi une réflexion sur le fait que l’humain a oublié qu'il fait partie d'une fabuleuse évolution qu'aucune philosophie, aucune religion, aucun scientifique, aucun financier, aucun politicien, aucun dictateur, et autres n'a réussi à matérialiser l'origine première. Le temps est un non-temps, si l'on considère la brièveté de la présence de l'humain sur la planète terre à l'échelle de l'âge de l'univers. Nous sommes tous sur ce vaisseau spatial nommé «Planète Terre».

Le développement exponentiel du tout depuis la 1ère et 2ème révolution industrielle nous a fait perdre la notion du présent et de son poids pour le futur. Ce n’est plus une évolution spontanée à laquelle nous sommes confrontés, mais bien à un sens de la marche d’une création unique du destin du vivant de notre planète, dont chacun d’entre nous en est devenu et l’architecte, et l’ingénieur et l’ouvrier bâtisseur.(...)

Nous devons considérer notre statut de «colocataire» sur notre planète

Cependant, pour avoir une vision au présent, il convient également de considérer que les développements acquis n’ont pas été uniformes dans notre monde. Nous nous devons de nous rapprocher de nos semblables afin de parcourir un chemin commun pour un bien universel qui implique de se porter au-delà de notre propre champ de vision. J’ai collaboré à la rédaction d’un ouvrage «Démystifier la Microfinance» (ISBN 978-2-9701030-1-1) avec Clara Messier, une jeune femme qui suite à une de mes conférences sur ce thème a souhaité trouver une voie en lien avec la démarche d’un avenir recentrant l’humain. Nous sommes partis au Kenya le lendemain des attentats de Paris et avons pu visiter l’un des trois bidonvilles de la capitale Nairobi. L’un de ceux-ci n’est autre que le quartier de Kiberia. Une zone qui s’étend sur 256 hectares, en plein centre de la capitale. Près d’un million d’habitants avec une croissance estimée à près de 17% par année. Une densité de 8 à 9 personnes par chambre. (...)

La coopération comme acte de gouvernance innovante créatrice

Les aspirations et besoins humains fondamentaux, correspondants à des droits humains économiques, sociaux et culturels (comme la famille, l’éducation, la santé, l’emploi, les loisirs, etc.) sont l’essence même de la construction de notre société ou de nos sociétés. Si les premiers hominidés ont entamé, il y a plusieurs millions d’années, les premières grandes migrations en quittant le continent d’origine commune qu’est l’Afrique, ils disposaient encore d’un espace infini. Aujourd’hui, la finitude de ce même espace disponible implique d’évoluer, non plus dans une démarche conquérante, mais dans une mise en place de coopération. L’essence même de la coopération est de participer à une œuvre commune. La notion de commune implique que si individuellement nous sommes des êtres libres d’agir en toute indépendance, nos actions se doivent de s’intégrer en respect de l’intérêt général, soit de disposer au présent de l’accomplissement de nos aspirations.

L’économie s’essouffle, le court terme est conduit par la finance et celle-ci ne se canalise plus suffisamment dans la prise de risque de construire notre avenir. (...)

L’humain, l’économie et la finance

(...) On peut vouloir critiquer, manifester, réagir en terroriste «pacificateur», dans tous les cas, le cumul de messages négatifs ne peut que conduire à une désapprobation de plus en plus large sans compter le risque d’abandon des plus démunis.

Je ne serai pas de cette mouvance et l’action est toujours plus déterminante que la réaction, voire l’agression. Pour cette dernière, elle peut revêtir plusieurs visages, tout un autre débat. Dans ce contexte, il y a près de huit ans maintenant, je me suis engagé avec mes collaborateurs, mes administrateurs et ma société, dans la mise en place d’un projet porteur d’innovation, de développement économique, de respect de l’environnement et de levier de développement d’entreprises pour un avenir humain. J’ai cofondé une coopérative - ONE CREATION Coopérative. Mon postulat est que l’on ne lutte pas contre la marche exploratrice de l’être humain dans le développement économique; il convient de le considérer en intégrant le facteur environnemental et inversement. Fort de ce propos, cette coopérative est une action concrète qui construit au présent un avenir durable, respecte une gouvernance défendant les intérêts collectifs tout en s’engageant dans l’innovation et l’entreprise, impacte positivement l’environnement et répond à un développement social qui permet de réenchanter notre futur en étant accueillante au présent.(...)

Les résultats étant avérés, je vous propose de devenir associé et rejoindre une communauté qui a confirmé non pas le modèle de développement durable, mais bien un modèle qui a la chance d’être né en Europe et dans notre pays.

Les résultats du passé ne sont pas une garantie du futur, mais n’avance que celui qui est dans la dynamique de la marche de l’humanité et met celle-ci au cœur de la construction de sa destinée.

Olivier Ferrari
Février 2016





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