publié le vendredi 27 nov. 2015
Article: COP 21. La barre a délibérément été placée vers le bas
Article paru dans le quotidien économique et financier L'AGEFI
Cinquante milliards de tonnes d’équivalent CO2 émises chaque année; 395 parties par million (PPM) de gaz carbonique dans l’atmosphère; 196 interlocuteurs en discussion; 10 jours de négociations; un objectif à 2°C degrés de réchauffement; un risque systémique mondial.
Quelques ordres de grandeur pour tenter de se représenter la complexité de l’exercice à exécuter à l’occasion de la 21e conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC). La rengaine climatique a froissé l’intérêt de plus d’une personne pour cette initiative sans précédent dans l’histoire de l’humanité.
Nous allons vivre ces prochains jours une sorte de paroxysme de la coopération internationale; jamais autant de nations n’auront été assises autour de la table pour décider d’un chemin commun en respect de leur différenciation. Si l’initiative est noble, les inégalités du système international péjorent la confiance entre pairs, alors même que ce sentiment est un prérequis de tout dialogue, le plus infime soit-il.
Préalablement à l’ouverture des négociations le 30 novembre, 163 parties ont formellement remis leur contribution prévue déterminée au niveau national (INDC en langage onusien), traçant leur plan d’action climatique de manière volontaire et autodéterminée. Dans l’éventualité de la signature d’un accord en décembre, de sa subséquente ratification par les Etats, et de son entrée en vigueur effective en 2020, les parties auront alors jusqu’à 2030 pour atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés en 2015 au travers des INDC.
Le but ultime de la CNUCC est de contenir l’augmentation de la température moyenne à 2°C. (...)
Article paru le 7 novembre 2015
Quelques ordres de grandeur pour tenter de se représenter la complexité de l’exercice à exécuter à l’occasion de la 21e conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC). La rengaine climatique a froissé l’intérêt de plus d’une personne pour cette initiative sans précédent dans l’histoire de l’humanité.
Nous allons vivre ces prochains jours une sorte de paroxysme de la coopération internationale; jamais autant de nations n’auront été assises autour de la table pour décider d’un chemin commun en respect de leur différenciation. Si l’initiative est noble, les inégalités du système international péjorent la confiance entre pairs, alors même que ce sentiment est un prérequis de tout dialogue, le plus infime soit-il.
Préalablement à l’ouverture des négociations le 30 novembre, 163 parties ont formellement remis leur contribution prévue déterminée au niveau national (INDC en langage onusien), traçant leur plan d’action climatique de manière volontaire et autodéterminée. Dans l’éventualité de la signature d’un accord en décembre, de sa subséquente ratification par les Etats, et de son entrée en vigueur effective en 2020, les parties auront alors jusqu’à 2030 pour atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés en 2015 au travers des INDC.
Le but ultime de la CNUCC est de contenir l’augmentation de la température moyenne à 2°C. (...)
Article paru le 7 novembre 2015