publié le vendredi 01 nov. 2013
Article: Quelle politique d’investissement pour les institutions de prévoyance? Les limites de la croissance économique
Article paru dans le magazine économique SWISS GLOBAL FINANCE
La révolution industrielle du 19ème siècle a induit un changement fondamental dans les perspectives du développement économique tant en Europe qu’aux Etats-Unis. Les facteurs de production industrielle, les transports ont impacté profondément la notion d’échange pour couvrir des besoins vitaux. La main d’œuvre, la terre et le capital sont devenus des produits disponibles à la vente. Les conditions nécessaires à l’instauration d’un commerce et d’un libre-échange accéléré ont conduit à la première globalisation des économies développées de l’époque. La population mondiale était en 1800 de 1 milliard d’habitants contre 7 milliards à ce jour (2013).
La révolution numérique de la fin du 20ème siècle a propulsé l’humanité dans un univers où les distances sont devenues une anecdote et dont le temps s’est transformé en non-temps. La tyrannie de l’immédiat et du rendement anticipé à induit un développement économique industriel financier où la finance financière est devenue l’argument de la fonction de création du bien-être, ceci au détriment d’un développement économique industriel durable qui permet de mettre l’humain au centre de celui-ci.
La dernière décennie, depuis l’an 2000, a conduit à une globalisation généralisée de la planète. L’univers des possibles pour une extension du développement économique atteint la limite de « l’écologiquement acceptable » du planisphère terrestre ; et l’économie doit se réinventer un nouveau paradigme. Celui-ci doit intégrer une reconstruction d’une responsabilité intergénérationnelle. Il faut favoriser le développement de la démocratie autrement que sur des puissances financière, mais sur le bien-être de l’individu, en respect de l’environnement et en préservant l’héritage des générations futures.
(…) Les investisseurs institutionnels doivent redécouvrir le long terme pour permettre un redéploiement d’un capital participatif. Ces investisseurs ont les capacités d’incurver les tendances actuelles d’une finance financière et devenir des acteurs qui poussent les partenaires du marché vers une meilleure gouvernance. Même si la tendance est en cours, il est important qu’un maximum d’acteurs se rallie au concept de "capitalisme patient."
Parution n. 9 - Novembre 2013
La révolution numérique de la fin du 20ème siècle a propulsé l’humanité dans un univers où les distances sont devenues une anecdote et dont le temps s’est transformé en non-temps. La tyrannie de l’immédiat et du rendement anticipé à induit un développement économique industriel financier où la finance financière est devenue l’argument de la fonction de création du bien-être, ceci au détriment d’un développement économique industriel durable qui permet de mettre l’humain au centre de celui-ci.
La dernière décennie, depuis l’an 2000, a conduit à une globalisation généralisée de la planète. L’univers des possibles pour une extension du développement économique atteint la limite de « l’écologiquement acceptable » du planisphère terrestre ; et l’économie doit se réinventer un nouveau paradigme. Celui-ci doit intégrer une reconstruction d’une responsabilité intergénérationnelle. Il faut favoriser le développement de la démocratie autrement que sur des puissances financière, mais sur le bien-être de l’individu, en respect de l’environnement et en préservant l’héritage des générations futures.
(…) Les investisseurs institutionnels doivent redécouvrir le long terme pour permettre un redéploiement d’un capital participatif. Ces investisseurs ont les capacités d’incurver les tendances actuelles d’une finance financière et devenir des acteurs qui poussent les partenaires du marché vers une meilleure gouvernance. Même si la tendance est en cours, il est important qu’un maximum d’acteurs se rallie au concept de "capitalisme patient."
Parution n. 9 - Novembre 2013