(…) CharlElie, c’est une sensibilité à fleur de peau. C’est un homme de tous les instants. Si vous lui écrivez un mot, il vous répondra, si vous lui adressez un courriel, le retour ne se fera pas attendre. Il a le dialogue franc et ouvert. Sensible et réservé tout en étant total et sans détours.

Sa peinture ne cesse d’évoluer tout en gardant une empreinte d’origine. Il a parcouru cette ville qui l’a accueilli sans ménagement mais aussi sans a priori. On peut aller à New-York. On ne fera pas fortune en se baissant sur un trottoir pour ramasser des dollars. Non, le rêve américain est ailleurs. Il s’exprime au travers de la foule qui hante et déambule dans les rues, jusque dans les moindres recoins. Tout est surdimensionné à l’image de ses gratte-ciels. Un sentiment d’infini qui vous donne une énergie et qui vous pousse à vous surpasser. La ville ne dort pas, chacun se bat avec ses moyens. Elle vous autorise tout, elle vous pousse en avant. Elle vous contraint à vous poser des questions sur l’essentiel, sur les moyens de subsister, d’exister au-delà de l’anonymat qui vous emplit au milieu de ses trottoirs ruisselant de flots de personnes aussi différentes les unes des autres qu’uniformes...

Hiver 2014