Dans les années 1830, Paris était illuminée par un somptueux éclairage au gaz, plus particulièrement ses passages commerçants, qui ont fasciné les voyageurs de toute l’Europe. Les Londoniens baptisent Paris «City of Lights» qui la qualifiera en français de «Ville Lumière». Mythe ou réalité ? Peu importe, l’histoire est belle et fait rêver d’une époque bien lointaine. Un autre temps.

En 1934, la rencontre d’une femme d’exception, Cosette-Harcourt, des frères Lacroix, hommes d’affaires, patrons de presse et de Robert Ricci, conduit à la création du Studio Harcourt Paris. Deux périodes, une ville qui ne cesse de fasciner, mais plus encore, un voyage intemporel qui, aujourd’hui encore, après plus de soixante-quinze ans, lorsque vous pénétrez dans l’arrière cour du 10 rue Jean Goujon, vous reporte à ces autres temps pas si éloignés. Harcourt c’est d’abord un emplacement exceptionnel dans un somptueux hôtel particulier, au cœur du triangle d’or parisien, à mi-chemin entre les Champs-Elysées et la Place de la Concorde. L’entrée est tellement discrète que la première fois, à peine passé le portique, vous serez aussitôt gêné de pénétrer en ce lieu si particulier, dévoilant à peine l’entrée de cet endroit mythique pourtant bien présente dans l’angle d’un magnifique bâtiment en pierre de taille.

(…) La magie Harcourt, c’est un voyage hors du temps, au cœur de Paris. C’est une communion avec le monde du cinéma dans un espace unique. Tout un chacun est autorisé à se prendre au jeu. Notre époque nous a habitués à des cascades de couleurs où l’instantané succède à l’immédiat, où le temps est compté, où la possession n’a plus de délai. Le noir et blanc de Harcourt nous rappelle, que de s’arrêter pour exister juste pour soi-même et de porter un regard sur la personne qui vous porte le plus d’attention est juste. Cela vous offre un moment de bien-être qui se perpétuera à chaque regard du portrait que vous aurez mis dans l’espace que vous aurez jugé le plus approprié.(…)

Printemps 2011