La Chine est passée d’un taux de croissance de deux chiffres à une unité! Les USA sont dans une phase de come-back, d’une part grâce à la faiblesse de leur monnaie et d’autre part aux ressources énergétiques de schiste!

L’Europe est incapable de consacrer son union et le démontre par une incapacité à adopter une politique migratoire collective et trouver une solution durable à l’équation du maintien de la Grèce et de l’Euro! L’Afrique est attendue pour remplacer la Chine comme levier de croissance, mais ne dispose pas des conditions-cadres pour implémenter une durabilité en la matière! Les taux d’intérêt sont au plus bas historique, voire négatifs dans plusieurs pays européens, et mettent en danger le financement des régimes de retraite fortement développés et tributaires de la bonne santé de l’économie mondiale. Pour finir, la disparition des forêts primaires, la fonte accélérée des glaciers, une hausse sur un temps record et fondée de la température qui bouleverse les écosystèmes font que l’environnement devient une composante importante du développement économique.
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L’intégration de tous ces éléments demande des réflexions qui dépassent le stade financier et intègrent des aspects sociaux et environnementaux. La croissance économique p eut-elle encore apporter un retour sur investissement pour les actions? La décarbonisation des portefeuilles est-elle plus qu’un vue de l’esprit? La gestion quantitative va-t-elle supplanter le concept d’allocation stratégique?

Un ensemble de propos que le lecteur aura loisir de traiter tout au long de cette nouvelle édition.

Nous vous en souhaitons une bonne lecture.

Olivier Ferrari