publié le lundi 14 déc. 2015
Article: Les industries et les investisseurs vont conduire le changement
COP21. Le secteur privé a totalement intégré la problématique du CO2 et de ses conséquences collatérales sur le climat.
De ce mégaévénement sans précédent, nous retiendrons la grande effervescence qui s’est emparée d’un large spectre des parties prenantes de la lutte contre le réchauffement climatique: organisations
non gouvernementales; médias; délégations officielles; écoles,universités; ONU; Banque mondiale; FMI; OCDE; société civile et j’en passe. Mais il y en a une qui, bien qu’a priori insoupçonnée,
s’est largement emparée de ce mouvement; je veux parler de l’économie privée.
La construction d’un crescendo par le réseau institutionnel de la conférence de Paris a été féconde - ne lui enlevons pas cela - mais les limites de ses possibilités n’ont jamais été un secret pour personne, preuve en est l’apostille initiale de Laurent Fabius, président de la COP21: «Il faut que les négociateurs et les ministres soient à la hauteur de cette impulsion. Il serait quand même paradoxal qu’ils soient en retard par rapport au secteur privé!»
(...)
L’industrie est prête, le financement se précise sans attendre le cadre légal. C’est ce que j’ai compris au fil des différentes conférences, en assistant aux dépositions du compte rendu intermédiaire des délégations étatiques, en discutant avec les sociétés présentes: le secteur privé a totalement intégré la problématique du CO2 et de ses conséquences collatérales sur l’environnement. Les préoccupations environnementales deviennent des leviers de croissance de plus en plus pris en considération. A tel point que la réponse découlera de l’offre de développement économique que ce même secteur privé est en train de formaliser et réussira à en faire une création de valeur ajoutée pour l’environnement, les Etats, les entreprises et les investisseurs.
Article paru le 14 décembre 2015
La construction d’un crescendo par le réseau institutionnel de la conférence de Paris a été féconde - ne lui enlevons pas cela - mais les limites de ses possibilités n’ont jamais été un secret pour personne, preuve en est l’apostille initiale de Laurent Fabius, président de la COP21: «Il faut que les négociateurs et les ministres soient à la hauteur de cette impulsion. Il serait quand même paradoxal qu’ils soient en retard par rapport au secteur privé!»
(...)
L’industrie est prête, le financement se précise sans attendre le cadre légal. C’est ce que j’ai compris au fil des différentes conférences, en assistant aux dépositions du compte rendu intermédiaire des délégations étatiques, en discutant avec les sociétés présentes: le secteur privé a totalement intégré la problématique du CO2 et de ses conséquences collatérales sur l’environnement. Les préoccupations environnementales deviennent des leviers de croissance de plus en plus pris en considération. A tel point que la réponse découlera de l’offre de développement économique que ce même secteur privé est en train de formaliser et réussira à en faire une création de valeur ajoutée pour l’environnement, les Etats, les entreprises et les investisseurs.
Article paru le 14 décembre 2015