publié le vendredi 01 oct. 2010
Léon Diaz Ronda
Article paru dans le magazine lifestyle Où? magazine Voyage & Art de Vivre
Les puristes diront ni l’un, ni l’autre. Pourtant face à une œuvre de Léon Diaz Ronda, l’ambiguïté est troublante tant au premier plan qu’au second. L’artiste ne veut pas départager les intégristes de l’une ou l’autre position. L’art n’est pas l’exclusivité de la peinture ou de la photographie. Tous deux ont leur raison d’être. A tout un chacun de ressentir son émotion et de choisir sa critique.
Léon s’est appliqué à développer une méthode de transfert de la photographie pour la transcrire en peinture. L’œuvre est intégrale et cent pour cent de son auteur. Il a mis au point une technique mixte qui figera en premier son sujet dans l’objectif. Par un procédé qu’il garde farouchement secret, l’image est transférée sur un support sur lequel la photographie transitera définitivement vers une œuvre peinte. Finalisée, l’œuvre fait ressortir entre un paysage et une montée d’escalier, un couple d’amants qui se retrouve une journée de pluie. L’atmosphère du sujet est entre passé et présent, entre ombre et lumière. On est confronté à un témoignage d’un autre temps qui laisse encore transparaître une époque pleine de charme et de plénitude. Et pourtant la lecture du détail nous transpose directement à nos jours présents. A ce jeu, Léon nous dupe pour le plus grand plaisir de tout un chacun. L’ambiguïté de son travail nous laisse planer entre rêve et réalité. Est-ce que ce qui se voit est vrai ? Est-ce une tranche d’histoire qui s’efface ou ce trouble du premier regard ne veut-il juste pas nous transposer dans un univers imaginaire?(…)
Automne/Hiver 2010/2011
Léon s’est appliqué à développer une méthode de transfert de la photographie pour la transcrire en peinture. L’œuvre est intégrale et cent pour cent de son auteur. Il a mis au point une technique mixte qui figera en premier son sujet dans l’objectif. Par un procédé qu’il garde farouchement secret, l’image est transférée sur un support sur lequel la photographie transitera définitivement vers une œuvre peinte. Finalisée, l’œuvre fait ressortir entre un paysage et une montée d’escalier, un couple d’amants qui se retrouve une journée de pluie. L’atmosphère du sujet est entre passé et présent, entre ombre et lumière. On est confronté à un témoignage d’un autre temps qui laisse encore transparaître une époque pleine de charme et de plénitude. Et pourtant la lecture du détail nous transpose directement à nos jours présents. A ce jeu, Léon nous dupe pour le plus grand plaisir de tout un chacun. L’ambiguïté de son travail nous laisse planer entre rêve et réalité. Est-ce que ce qui se voit est vrai ? Est-ce une tranche d’histoire qui s’efface ou ce trouble du premier regard ne veut-il juste pas nous transposer dans un univers imaginaire?(…)
Automne/Hiver 2010/2011