OLIVIER FERRARI. Le directeur de Coninco invite la prévoyance à tenir compte de la réalité économique.

FORUM. Leurs solutions doivent répondre à une variété croissante de situations qu’un individu ou une entreprise peut rencontrer.

Le 4e Forum annuel de l’Association des courtiers en assurances (ACA) a fourni un beau tour d’horizon de ce qui est l’essence du métier. Les solutions qu’il propose doivent offrir une sécurité optimale à ses clients, quelle que soit leur situation de vie.

(…) La vice-directrice de l’OFAS Colette Nova s’est penchée plus en détail sur la problématique de la prévoyance vieillesse, autrement dit le premier et deuxième pilier. (…)Par conséquent, Colette Nova met en garde: «Ceux qui souhaitent limiter l’immigration doivent être prêts à cotiser davantage à l’AVS.» Ce phénomène récent fait également partie des questionnements du fondateur et directeur général de Coninco Olivier Ferrari «en tant que citoyen», qui reproche au monde politique de ne pas suffisamment tenir compte des aspects économiques. Dans l’hypothèse où les immigrants, qui arrivent en moyenne dans notre pays à l’âge de 35 ans, restent en Suisse jusqu’à leur âge de retraite, il leur manque 15 ans de couverture AVS, et environ 10 ans de couverture du deuxième pilier. Les lois actuelles ne définissent pas comment il faudra gérer ces cas, que les prestations complémentaires risquent de devoir prendre en charge.(…)

Paru le 10 juin 2013