publié le lundi 19 nov. 2012
Des Vaudois mettent en valeur les vertus des coopératives
Article paru dans le quotidien 24HEURES
La coopérative se révèle un instrument souple et flexible. Ses partisans la défendent ardemment.
Migros, Coop, Raiffeisen, La Mobilière, plus de la moitié des Suisses sont des coopérateurs. Pourtant derrière ces grosses structures, le nombre de coopératives reste bas en Suisse. Il ne dépasserait pas les 9600 loin des presque 180 000 sociétés anonymes que compte le pays. Pourtant, d’après l’Organisation internationale du travail, elles seraient le premier employeur privé du pays et génèrent 11% du produit intérieur brut (PIB) suisse. Si les coopératives relèvent souvent d’un choix politique de leurs fondateurs, puisqu’elles impliquent des valeurs de solidarité, d’égalité et de mutualité en raison de leur forme juridique, elles se révèlent également souples dans leur usage. Pour toutes ces raisons, les Nations Unies ont déclaré 2012, Année internationale des coopératives. A moins de deux mois de son achèvement, l’Université de Lausanne a organisé, la semaine passée, un colloque intitulé: «La coopérative un modèle d’avenir».
(…) Ainsi Olivier Ferrari, gestionnaire de fortune installé à Vevey, a fondé One Creation en 2010, une coopérative qui prend des participations dans des sociétés répondant à des impératifs sociaux et environnementaux. Pour son fondateur, il s’agit de privilégier une approche à long terme: «Dans la finance, l’horizon de temps ne dépasse pas la journée. Je veux me baser sur le rendement industriel qui consiste à privilégier des prises de participation dans des sociétés à même de distribuer un dividende sur un horizon à court, moyen et long terme. Ces dividendes doivent découler de l’activité économique et non de la gestion de sa trésorerie.» Dans ce contexte, la coopérative lui semblait la forme la plus adaptée.
Les défenseurs des coopératives déplorent seulement que les pouvoirs publics ne soutiennent pas ce modèle, à l’instar de Christophe Dunant, fondateur à Genève de la Chambre de l’économie sociale et solidaire.
Paru le 19 novembre 2012
Migros, Coop, Raiffeisen, La Mobilière, plus de la moitié des Suisses sont des coopérateurs. Pourtant derrière ces grosses structures, le nombre de coopératives reste bas en Suisse. Il ne dépasserait pas les 9600 loin des presque 180 000 sociétés anonymes que compte le pays. Pourtant, d’après l’Organisation internationale du travail, elles seraient le premier employeur privé du pays et génèrent 11% du produit intérieur brut (PIB) suisse. Si les coopératives relèvent souvent d’un choix politique de leurs fondateurs, puisqu’elles impliquent des valeurs de solidarité, d’égalité et de mutualité en raison de leur forme juridique, elles se révèlent également souples dans leur usage. Pour toutes ces raisons, les Nations Unies ont déclaré 2012, Année internationale des coopératives. A moins de deux mois de son achèvement, l’Université de Lausanne a organisé, la semaine passée, un colloque intitulé: «La coopérative un modèle d’avenir».
(…) Ainsi Olivier Ferrari, gestionnaire de fortune installé à Vevey, a fondé One Creation en 2010, une coopérative qui prend des participations dans des sociétés répondant à des impératifs sociaux et environnementaux. Pour son fondateur, il s’agit de privilégier une approche à long terme: «Dans la finance, l’horizon de temps ne dépasse pas la journée. Je veux me baser sur le rendement industriel qui consiste à privilégier des prises de participation dans des sociétés à même de distribuer un dividende sur un horizon à court, moyen et long terme. Ces dividendes doivent découler de l’activité économique et non de la gestion de sa trésorerie.» Dans ce contexte, la coopérative lui semblait la forme la plus adaptée.
Les défenseurs des coopératives déplorent seulement que les pouvoirs publics ne soutiennent pas ce modèle, à l’instar de Christophe Dunant, fondateur à Genève de la Chambre de l’économie sociale et solidaire.
Paru le 19 novembre 2012