publié le jeudi 06 jan. 2011
Que nous réserve 2010?... La réponse des banquiers
Article paru dans le mensuel de la place financière romande PRIVATE BANKING
Après l’annus horribilis qu’a été 2009, de quoi sera fait 2010 ? Nous avons posé la question à une dizaine d’acteurs du monde financier romand.
Olivier Ferrari: «La vraie croissance ne viendra pas avant 2013 ou 2014. Enfin, si nous prenons les bonnes décisions aujourd'hui,sans attendre. Et surtout si l'on applique ces décisions.»
«Nous serons dans un couloir de transition, avec turbulences.
J'ai peur, en 2010, que l'on constate que Dubaï n'était que la pointe de l'iceberg. Je m'explique, les États croulent aujourd'hui sous la dette. 30 000 milliards de dollars selon certaines estimations. Des dettes que l'on va mettre trois ou quatre générations à rembourser. Des dettes qui vont encore se creuser en 2010 et qui vont prendre une ampleur qui en surprendra plus d'un. On parle des problèmes de Dubaï, de la Grèce, de l'Espagne, mais quel que soit l'État qui cessera le premier ses remboursements, l'impact sur l'économie mondiale sera énorme,(...) »
Janvier 2010
Olivier Ferrari: «La vraie croissance ne viendra pas avant 2013 ou 2014. Enfin, si nous prenons les bonnes décisions aujourd'hui,sans attendre. Et surtout si l'on applique ces décisions.»
«Nous serons dans un couloir de transition, avec turbulences.
J'ai peur, en 2010, que l'on constate que Dubaï n'était que la pointe de l'iceberg. Je m'explique, les États croulent aujourd'hui sous la dette. 30 000 milliards de dollars selon certaines estimations. Des dettes que l'on va mettre trois ou quatre générations à rembourser. Des dettes qui vont encore se creuser en 2010 et qui vont prendre une ampleur qui en surprendra plus d'un. On parle des problèmes de Dubaï, de la Grèce, de l'Espagne, mais quel que soit l'État qui cessera le premier ses remboursements, l'impact sur l'économie mondiale sera énorme,(...) »
Janvier 2010