publié le lundi 20 déc. 2010
Coopérative - Pour changer le rapport entre finance et industrie
Article paru dans le quotidien 24HEURES
La société One Creation propose des investissements favorisant le développement durable.
«Je pense que nous arrivons au bout d’une économie de création de biens, pour nous diriger vers une économie de remplacement de biens», affirme Olivier Ferrari, directeur de Coninco, société veveysane de conseil financier particulièrement active dans le service des fonds de pension.
L’homme codirigera également One Creation, société coopérative dont l’objectif est de prendre des participations à long terme dans des sociétés dont l’activité répond aux normes du développement durable. Qu’elles soient spécialisées dans les énergies renouvelables, les nouveaux matériaux écologiques, les transports, la gestion des déchets ou des ressources naturelles, etc.
Paru le 20 décembre 2010
«Je pense que nous arrivons au bout d’une économie de création de biens, pour nous diriger vers une économie de remplacement de biens», affirme Olivier Ferrari, directeur de Coninco, société veveysane de conseil financier particulièrement active dans le service des fonds de pension.
L’homme codirigera également One Creation, société coopérative dont l’objectif est de prendre des participations à long terme dans des sociétés dont l’activité répond aux normes du développement durable. Qu’elles soient spécialisées dans les énergies renouvelables, les nouveaux matériaux écologiques, les transports, la gestion des déchets ou des ressources naturelles, etc.
De l’air aux industries
L’idée défendue par Olivier Ferrari n’est pas tout à fait nouvelle. Il s’agit de renoncer à la spéculation, propre à la logique boursière, en respectant les phases de développement des industries, au lieu de leur imposer une exigence de croissance à l’infini. Pas question de parler de décroissance, ni de donner dans les œuvres sociales. «Mais la recherche de profit ne doit pas mener à la déstructuration de notre tissu industriel, souligne Olivier Ferrari. Il s’agit de donner le temps à nos industries pour se redéployer, sans avoir à chercher des profits à court terme à l’étranger, grâce à des salaires moins chers et à des charges sociales inexistantes ou presque. Il faut encourager le développement économique de nos entreprises en se basant sur les besoins qui vont apparaître dans le futur.»(…)Paru le 20 décembre 2010