publié le mardi 23 avr. 2013
Aux CFF, les rentes du deuxième pilier vont-elles coller aux cours boursiers?
Article paru dans le quotidien LA LIBERTÉ
PRÉVOYANCE - La caisse de pensions de l’entreprise ferroviaire songe à introduire des rentes variables, au nom de la solidarité entre actifs et rentiers. Les experts sont sceptiques.
Les CFF seraient-ils en train de tracer une nouvelle voie en matière de retraite? La caisse de pensions de l’entreprise réfléchit à l’introduction de rentes du deuxième pilier variables. En clair, les futurs cheminots retraités toucheraient à l’avenir une rente LPP (loi sur la prévoyance professionnelle) minimale, à laquelle s'ajouterait une part variable déterminée en fonction des résultats financiers de la caisse. Les bonnes années boursières, leur rente du 2e pilier serait confortable. Les mauvaises, elle serait réduite au minimum légal. Révélé hier par le «Blick», le projet a été confirmé par le directeur de la caisse Markus Hübscher.»
(…) Au sein des experts de la prévoyance professionnelle, l’idée des CFF d’introduire des rentes variables laisse également perplexe.
(…) Fondateur de Coninco, à Vevey, l’actuaire Olivier Ferrari est dès lors bien seul à défendre le projet des CFF, dont il loue l’aspect «solidaire»: «L'actif ne reçoit pas d'intérêts quand il y a des mesures d'assainissement. Et le retraité reçoit une rente minimale qui elle, par contre, doit être assurée. Au lieu de prôner, comme certains, l'individualisation de la prévoyance professionnelle, on renforce ainsi une approche de solidarité dans le deuxième pilier. Ça me plaît beaucoup.»(…)
Paru le 23 avril 2013
Les CFF seraient-ils en train de tracer une nouvelle voie en matière de retraite? La caisse de pensions de l’entreprise réfléchit à l’introduction de rentes du deuxième pilier variables. En clair, les futurs cheminots retraités toucheraient à l’avenir une rente LPP (loi sur la prévoyance professionnelle) minimale, à laquelle s'ajouterait une part variable déterminée en fonction des résultats financiers de la caisse. Les bonnes années boursières, leur rente du 2e pilier serait confortable. Les mauvaises, elle serait réduite au minimum légal. Révélé hier par le «Blick», le projet a été confirmé par le directeur de la caisse Markus Hübscher.»
(…) Au sein des experts de la prévoyance professionnelle, l’idée des CFF d’introduire des rentes variables laisse également perplexe.
(…) Fondateur de Coninco, à Vevey, l’actuaire Olivier Ferrari est dès lors bien seul à défendre le projet des CFF, dont il loue l’aspect «solidaire»: «L'actif ne reçoit pas d'intérêts quand il y a des mesures d'assainissement. Et le retraité reçoit une rente minimale qui elle, par contre, doit être assurée. Au lieu de prôner, comme certains, l'individualisation de la prévoyance professionnelle, on renforce ainsi une approche de solidarité dans le deuxième pilier. Ça me plaît beaucoup.»(…)
Paru le 23 avril 2013