publié le lundi 21 nov. 2011
Les caisses de pension sont-elles bien gérées et bien surveillées?
Article paru dans l'hebdomadaire LE MATIN DIMANCHE
PRÉVOYANCE - Comme souvent en période de crise, le deuxième pilier refait l’actualité. Alors que le Conseil fédéral vient d’abaisser le taux d’intérêt minimal, alors que la confiance des assurés s’effrite, une révision de la loi se profile.
Abaissement du taux d’intérêt minimum à 1,5%. Retour de la pression à la baisse sur le taux de conversion. Le deuxième pilier revient en force sur le devant de la scène, une fois encore entouré de nuages noirs. Prélude à une révision de la loi sur la prévoyance professionnelle (LPP) attendue pour l’an prochain. Une législation qui se complexifie et s’insère dans un environnement économique guère plus simple à comprendre. Dans ce contexte, qui veut encore faire partie des comités de fondation ou de placement de sa caisse de pension? Les mains ne se lèvent en général pas en masse dans les assemblées de personnel des entreprises. Or le système de gestion paritaire est une des caractéristiques du deuxième pilier.
(…)
Paru le 20 novembre 2011
Abaissement du taux d’intérêt minimum à 1,5%. Retour de la pression à la baisse sur le taux de conversion. Le deuxième pilier revient en force sur le devant de la scène, une fois encore entouré de nuages noirs. Prélude à une révision de la loi sur la prévoyance professionnelle (LPP) attendue pour l’an prochain. Une législation qui se complexifie et s’insère dans un environnement économique guère plus simple à comprendre. Dans ce contexte, qui veut encore faire partie des comités de fondation ou de placement de sa caisse de pension? Les mains ne se lèvent en général pas en masse dans les assemblées de personnel des entreprises. Or le système de gestion paritaire est une des caractéristiques du deuxième pilier.
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Doit-on garder le système de milice?
Le futur président de la Commission de haute surveillance, Pierre Triponez, explique qu’il«va veiller à ce que le système de milice perdure, il est une des composantes du succès du deuxième pilier». La gestion paritaire «n’est pas un problème tant que les intérêts convergent vers une politique d’investissement qui permette d’atteindre les objectifs de la caisse», résume Olivier Ferrari, de Coninco, société spécialisée. «La complexité du discours financier justifie davantage les marges que la performance», lance Jacques Raemy qui prône la révision des modèles économiques appliqués. Plus durables. «L’actuariat est aussi là pour comprendre tous les enjeux, toute la chaîne de valeur ajoutée du deuxième pilier.»(…)Paru le 20 novembre 2011